Le terrain

Bon, je crois qu’on a fait le tour des cuisines. En même temps, la pièce est tellement réduite, que l’on en fait assez rapidement le tour.

Vous êtes prêts à continuer ? Le Suspens n’est pas trop insupportable, ça va ? Vous êtes bien assis ? Allez chercher une bière, posez vous làààà. On respire.  En même temps, si vous m’avez suivi jusque là, c’est que vous êtes un peu maso…curieux, et aussi que je narre incroyablement bien ce qui d’ordinaire…

Oui bon j’arrête. Donc, où en sommes nous ?

Le monde universitaire,  les cuisines. Ah oui le terrain ! ça c’est bien ça LE TERRAIN. Alors, il faut que j’explique pour les néophytes. Le terrain de l’anthropologue ce n’est pas celui du joueur de foot-rugby-tennis…et en même temps si, (ok j’arrête de dire en même temps). Le « Terrain » c’est l’endroit que vous avez choisi pour étudier le truc que vous voulez étudier, ok ?

C’est votre terrain de jeu. De jeu oui, car il faut prendre cette discipline comme un véritable sport de combat. Oui car vous risquez réellement de perdre une dent, deux,voire la vie si vous n’êtes pas prudent. Sport extrême donc. Et puis le terrain ( je vous conseille l’excellent ouvrage de Nigel Barley, l’anthropologue en déroute) c’est un peu le Graal des chercheurs. Un anthropologue qui n’a pas fait de terrain c’est un yacht suréquipé qui reste à quai toute sa vie.

On ne peut pas prétendre savoir ce que pense le papou sans en avoir rencontré un. Mieux, on ne peut pas prétendre savoir ce que pense le papou si on n’est pas papou. Pour devenir papou, il faut parler papou, manger papou, s’habiller papou, éviter les relations sexuelles toutefois. Se fondre dans la masse des papous puis, plus dur, revenir au monde des pas papous.

Quand vous êtes thésard, vous avez trois ans pour devenir un papou, disons cinq si vous passez sous le bureau du directeur de l’école doctorale, ou que vous êtes consciencieux, studieux, dévoué, et que vous passez sous le bureau… Bref, c’est impossible, il faut une vie pour devenir papou.

Mes papous n’étaient pas des papous mais des mayas. là je vous voit faire un bond et vous dire QUOI ? Comment ça ? Qu’est-ce qui dit ?

Oui, oui, oui. vous avez bien lu, les mayas n’ont pas disparu. Ils sont des centaines de milliers à vivre et parler-penser maya. « Oui mais ce ne sont pas des vrais mayas, génétiquement blablabla » De la merde, on vous a mis dans le crâne qu’ils avaient disparu avec leur civilisation, et que c’était un des plus mystérieux mystères de l’Histoire…

Effectivement, ils ont changé de mode de vie. Mais ils sont toujours présents. Et à présent, je vous invite pour une séance rétroprojection dans la salle B-209 de la MSH du TED.

Régis, musique rétro ringarde steupl !

Souvenirs-souvenirs

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4 réflexions sur “Le terrain

    1. Ah oui mais alors d’accord, la damiana n’est pas une bière. Suis con . « L’une des manières dont la damiana semble augmenter la puissance sexuelle est en augmentant la quantité d’oxygène dans le sang. Un meilleur apport en oxygène profite à tout l’organisme et augmente rapidement l’humeur et la puissance sexuelle. Des études sur des rats ont montré des résultats très positifs, en augmentant considérablement leur performance sexuelle.  »
      OK iouaone 1- benovitch 0

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